À Athènes l’Agora n’était pas une place publique au sens moderne du mot mais un vaste emplacement formant comme une petite ville dans la grande.
L’agoraphobie (mot créé en 1865) signifie la phobie des espaces libres et des lieux publics.
- τῶν ὤμων = génitif pluriel de ὁ ὤμος « l’épaule »
Dès l’antiquité le mot ἡ ὠμοπλάτη « l’omoplate » se rencontre. Il est formé de ὁ ὤμος et de ἡ πλάτη « une surface large et plate »
- ὀρθαί = nominatif féminin pluriel de ὀρθός, ή, όν « droit, tout droit, qui se dresse » puis au sens figuré « juste, sensé, loyal, correct »
La racine de ὀρθός est très présente dans notre langue :
orthographe, orthopédie, orthodontie, orthophonie, orthodoxie…
Certains de ces termes étaient déjà utilisés dans l’antiquité - comme ἡ ὀρθογραφία par exemple vers 200 ap JC - d’autres sont des créations récentes comme orthophonie en 1828 ou l’adjectif orthoptique « relatif à la vision normale des deux yeux » en 1923.
La racine ὀρθό- peut aussi avoir le sens particulier de « ligne droite, angle droit ». C’est ce sens que l’on retrouve dans des termes mathématiques : orthogonal, orthonormé, orthocentre…
-
ἐν ἀποκρύφῳ = datif singulier de ἀποκρύφoς, ος, ον « soustrait aux regards, caché, secret ». Vers 250 ap JC les écrivains ecclésiastiques utilisent le terme dans un sens bien particulier : il s’agit de désigner les livres saints non canoniques, non reconnus par les églises, non lus dans les synagogues ou les églises.
Le mot apocryphe a pris en outre à partir du XVII ème un autre sens, dérivé du premier : « dont l’authenticité est au moins douteuse ». On quitte le domaine purement religieux pour parler de testament ou de mémoires apocryphes.
|