Grammaire |
I) L'augment La conjugaison grecque présente un certain nombre de particularités dont celle de l'augment. Pour conjuguer l'imparfait ou l'aoriste, aux différentes voix, le grec va allonger le verbe en le faisant précéder de la voyelle ε qui augmente ainsi le verbe. Les verbes, selon leur initiale, vont connaître diverses combinaisons. a) Quand la forme verbale commence par une consonne, l'augment lui ajoute une syllabe : λύω, ἔλυον σύριττω, ἐσύριττε νόμιζω, ἐνόμιζε b) Si la consonne initiale est un ρ, ce ρ est redoublé après l'augment : ῥίπττω, ἔρριπτον c) Quand la forme verbale commence par une voyelle, l'augment se contracte selon certaines règles :
d) Dans les verbes composés, l'augment se place entre le préverbe et le verbe ; si le préverbe se termine par une voyelle, cette voyelle tombe devant l'augment, à l'exception de πέρι : ἐπεθύμει, préverbe ἐπί... ἐπεσκόπει, préverbe ἐπί... ἐπέβλεπε, préverbe ἐπί...
II) Les désinences secondaires Les désinences qui servent à former, à l'indicatif, les temps du passé sont appelées secondaires. A l'actif, on trouve les désinences suivantes :
Au moyen et au passif, on trouve les désinences suivantes :
ἐσύριττε, 3ème personne du singulier, absence de désinence ἧκον, 3ème personne du pluriel, -ν comme désinence ἥψατο, 3ème personne du singulier - το comme désinence... Notons des formes verbales comme ἐπεσκόπει, ἐδόκει ou encore ἐπεθύμει qui s'expliquent par les particularités de conjugaison des verbes contractes que vous verrez plus tard !
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