Introduction

Saint Jérôme (vers 342- 420), Père de l'Eglise, nous a donné une version latine de la Bible qui depuis le XIIIème siècle, reconnue par le Concile de Trente est passée sous le nom de Vulgate, du latin Vulgata, vulgaire au sens de « commune ».

Saint- Jérôme au désert, Vinci

Le passage qui nous intéresse rapporte ici l'histoire de Jonas, (en hébreu: yôna(h) : colombe), fils d'Amittaï, l'un des douze petits prophètes de la Bible. Il est le personnage principal du livre de Jonas qui fait partie du Tanakh de la tradition juive et de l'Ancien Testament chrétien. L'équivalent arabe de son nom, passé en turc, est Yunus (yûnus), en dialectal Younès. Un autre équivalent arabe est le surnom Dhû-n-Nûn: l'homme à la baleine ou au gros poisson, qui devient Zunnun en turc.

Le livre de Jonas a été écrit un peu avant la naissance du Christ, et ne peut pas être considéré comme contenant une vérité historique. Il est néanmoins lu comme un livre plein de sagesse, et les juifs et les chrétiens le considèrent comme faisant partie de la Bible.

Les textes religieux rapportent que Dieu envoie Jonas à Ninive, ville riche, somptueuse et pervertie. Jonas désobéit alors à Dieu, prend la fuite et embarque sur un bateau. Dieu, dans sa colère déclenche alors une terrible tempête...

 

Jonas avalé par la baleine.
Chapiteau du XIIe siècle de la nef de l'abbatiale de Mozac