Voici une traduction :

Ces points étant établis, il convient maintenant de fixer l’attention sur les choses invisibles. Premièrement, il faut croire que rien ne se naît de rien ; car si cela était, tout se ferait de tout et rien ne manquerait de semence.

De plus, si les choses qui disparaissent se réduisaient à rien, il y a longtemps que toutes choses seraient détruites, puisqu'elles n'auraient pu se résoudre dans celles que l'on suppose n'avoir pas eu d'existence. Or l'univers fut toujours tel qu'il est et sera toujours dans le même état, n'y ayant rien en quoi il puisse se changer. En effet, outre l'univers, il n'existe rien en quoi il puisse se convertir et subir un changement. « Épicure soutient aussi cette opinion dès le commencement de son grand Abrégé ; et voici ce qu'il dit dans le premier livre de son ouvrage sur la Nature : « L'univers est corporel. Qu'il y ait des corps, c'est ce qui tombe sous les sens, selon lesquels nous formons des conjectures, en raisonnant sur les choses qui nous sont cachées, comme on l'a dit plus haut.

S'il n'y avait point de vide ni de lieu, ce qu'autrement nous désignons par le nom de nature impalpable, les corps n'auraient point d'endroit où ils pourraient être, ni où ils pourraient se mouvoir, quoiqu'il soit évident qu'ils se meuvent.

  • Réécrivez les passages qui vous paraissent trop éloignés du texte.
  • Justifiez les modifications apportées.
  • En quelques lignes, exprimez les propositions faites ici par Epicure.