HistoireS de vide : Plan de travail Cette séquence répond aux entrées des programmes des classes de terminales : questions scientifiques, questions philosophiques. A partir d'un corpus de textes grecs et latins, qui peuvent être étudiés indépendamment les uns des autres, vous pourrez réfléchir aux différentes perspectives dans lesquelles la notion de vide a été tour à tour envisagée. Si les auteurs grecs posent le principe de l'existence ou de la non-existence du vide, les auteurs latins choisis vous amèneront à réfléchir à travers l'expérience de la question du vide à la notion même d'erreur et de son dépassement dans la construction de la connaissance. "Le vide n’étant rien, il ne peut avoir d’histoire. Comment ce qui n’existe pas pourrait-il avoir une histoire ? Et pourtant, l’histoire du vide, telle qu’elle s’est développée depuis 2 500 ans et s’est incroyablement accélérée en ce siècle, est d’une extrême richesse. Car ce n’est qu’en apparence que « le vide » serait simple, parce qu’il ne serait « rien ». En fait, les vides sont multiples, compliqués, structurés et diversifiés. Le vide définit la matière, comme il est défini par elle : tout nouveau progrès dans la connaissance du monde matériel s’est accompagné d’une nouvelle connaissance du vide, et sans redéfinition du vide, il n’y a pas de nouvelle théorie de la matière. C’est la succession, la superposition et l’entremêlement de tous ces vides que peut essayer de raconter une histoire du vide. Et à travers elle, c’est un peu toute l’histoire de la physique qui se déroule : l’histoire de ses concepts, de ses pratiques, de sa spécificité même comme science, et aussi l’histoire de ses relations avec les domaines voisins que sont la technique et la philosophie." (Pierre Marage, Physique des Particules élémentaires, Université Libre de Bruxelles) 1. Découverte des textes
3. Pratique des textes Par la découverte des textes, cette séquence vise à approfondir un travail d'appropriation linguistique progressif ; chaque extrait est ainsi accompagné d'un passage nouveau à traduire. Dominique Augé, 12 octobre 2008 |