1°) Nous vous donnons à lire les notes (cf édition déjà citée)
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Ἐκ δὴ τῶν εἰρημένων : De tout ce qui précède, non seulement dans ce chapitre, mais encore dans les chapitres antérieurs depuis le huitième.
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οὔθ' ἁπλῶς : Il n'existe point absolument, c'est le résultat de toute la théorie d'Aristote sur le vide.
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ᾗ τοιαύτη : En tant que telle, c'est-à-dire en tant qu'elle est dense ou rare, et qu'elle s'approche ou s'éloigne du vide.
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κατὰ ταύτην τὴν ἐναντίωσιν : A ce point de vue, l'un étant lourd et l'autre étant léger.
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κατὰ δὲ τὸ σκληρὸν καὶ μαλακὸν : En tant que dur et mou, le dense est en général dur et le rare est mou ; c'est-à-dire que l'un est facile à diviser et que l'autre est difficilement divisible, comme le prouve l'exemple donné plus haut du plomb et du fer.
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πάθους καὶ ἀπαθείας : De la passivité ou de l'impassibilité des corps, selon que les corps sont plus ou moins denses et durs, ils souffrent plus ou moins de l'action des corps environnants.
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περὶ μὲν κενοῦ : Ce que nous avions à dire sur le vide, la seconde des trois grandes théories exposées dans ce quatrième livre ; il va passer à la dernière, qui est celle du temps, avant celle du mouvement.
2°) Après avoir lu la synthèse proposée par Pierre Marage ("Le vide philosophique"), vous répondrez aux questions suivantes :
- Pourquoi la négation du vide par Aristote est-elle un élément inaliénable de l'ensemble de son système ?
- Pourquoi le système aristotélicien a-t-il été condamné par l'Eglise ?
- Pourquoi ce principe du non- être du vide a-t-il été admis néanmoins quasiment sans restriction jusqu'à la révolution galiléenne ?
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