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1°) Retrouvez dans le texte grec les mots ou expressions ainsi commentés par les notes du traducteur Barthélémy Saint-Hilaire que nous vous donnons ici, dans le désordre.

  • Le bouc-cerf et le sphinx, ce sont des exemples, surtout le premier, dont se sert fréquemment Aristote pour indiquer des choses purement imaginaires et sans aucune réalité.
  • En quelque lieu de l'espace, quelque part.
  • Tout comme de l'infini, voir plus haut, Livre III, ch. 4, § 1, les questions que l'auteur se pose sur l'infini, et qui sont tout à fait analogues à celles qu'il se pose ici sur l'espace. Plus haut aussi, Livre III, ch. 1, § 1, Aristote a indiqué à l'avance qu'il traiterait de l'espace, du vide et du temps.
  • Les autres philosophes ne nous ont rien donné, au contraire pour l'infini, Aristote a remarqué que tous les philosophes antérieurs avaient cru devoir s'en occuper; voir plus haut, Livre III, ch. 4, § 2. Il sera question plus loin des théories de Platon et de Zénon sur l'espace, ch. 4 et 5.
  • Tout le monde, tous les philosophes.
  • Le plus commun de tous, c'est celui qui frappe le plus ordinairement et le plus vivement nos sens et que nous appelons la translation, ou le déplacement.
  • Mais il y a plus d'une difficulté, Aristote a remarqué aussi pour la théorie de l'infini qu'elle présentait de grandes difficultés, livre III, ch. 5, § 7. § 5.
  • Ajoutons enfin, le texte n'est pas tout à fait aussi formel.
  • Qui mérite le plus spécialement ce nom, dans le langage vulgaire, c'est en ce sens presqu'exclusivement que l'on parle du mouvement. Voir les Catégories, ch. 14, p. 128 de ma traduction, et la Métaphysique, Livre XI. ch, 12, p. 1068, a, 8e édit. de Berlin

2°) En quoi ce texte est-il caractéristique de la démarche suivie par Aristote ? Vous prendrez soin de commenter avec précision le texte et de justifier vos choix.