Grammaire

 

 

Le génitif absolu

τοῦ πατρὸς κελεύσαντος

τοῦ θεοῦ πολιτευσαμένου

Le grec connaît comme le latin une tournure participiale importante communément appelée "génitif absolu". Notons tout d'abord qu'à la différence de ce qui se passe en latin, le participe est toujours exprimé: le type "Cicerone consule", très fréquent dans la mesure où il n'y a pas en latin de participe présent du verbe être, est sans exemple en grec.

En principe, le génitif absolu comporte un nom, qui formant le sujet de cette sorte de proposition autonome, ne doit être rattaché à la proposition dans laquelle il se trouve par aucun lien grammatical : le grec est cependant moins strict que le latin à ce sujet...

Le participe peut être employé au présent, futur, aoriste ou parfait et la traduction devra tenir compte de ce sens ajouté.

Le participe en construction absolue garde et développpe toutes ces possibilités signifiantes : il peut exprimer une condition, une valeur temporelle, causale, concessive... Souvent la valeur causale du génitif absolu est renforcée par ὡς.

 

La proposition comparative

La proposition comparative est introduite par un pronom- adjectif ou un adverbe corrélatif :

( οὕτως...) ὥσπερ ou ὡς, de même que ;

(τοιοῦτος...) οἷος, tel que ;

(τοσοῦτος...)ὅσος, aussi grand que ;

Souvent les deux termes de la comparaison sont inversés. Le verbe peut être sous- entendu dans l'une des deux parties de la comparaison.

ἐβάδιζ̣εν οἴκαδε στίλβων ὥσπερ ἀστήρ

ὥσπερ ἀργύρῳ χρυσός

ὥ̣σπερ τις ἀριστεὺς ἐν πολέμῳ τρωθεὶς καιρίαν

Devant deux comparatifs, le grec emploie ὅσῳ... τοσούτῳ (plus...plus)