| Ἀλλ᾿ οὐ δύναμαι δείλαιος εὕδειν δακνόμενος
               ὑπὸ τῆς δαπάνης καὶ τῆς φάτνης καὶ τῶν χρεῶν
               διὰ τουτονὶ τὸν υἱόν. Ὁ δὲ κόμην ἔχων        
         ἱππάζεταί τε καὶ ξυνωρικεύεται
               ὀνειροπολεῖ θ᾿ ἵππους. Ἐγὼ δ᾿ ἀπόλλυμαι
           ὁρῶν ἄγουσαν τὴν σελήνην εἰκάδας·
           οἱ γὰρ τόκοι χωροῦσιν. Ἅπτε παῖ λύχνον
               κἄκφερε τὸ γραμματεῖον, ἵν᾿ ἀναγνῶ λαϐὼν
               ὁπόσοις ὀφείλω καὶ λογίσωμαι τοὺς τόκους.
               Φέρ᾿ ἴδω, τί ὀφείλω ; Δώδεκα μνᾶς Πασίᾳ.
               Τοῦ δώδεκα μνᾶς Πασίᾳ ; Τί ἐχρησάμην ;
               Ὅτ᾿ ἐπριάμην τὸν κοππατίαν. Οἴμοι τάλας,
               εἴθ᾿ ἐξεκόπην πρότερον τὸν ὀφθαλμὸν λίθῳ.
               
             | Mais je ne puis dormir, malheureux, rongé par la dépense, l'écurie et les dettes de ce fils qui
        est là. Ce bien peigné 
         monte à cheval, conduit un char et (vers 15) ne rêve que chevaux. Et moi, je ne vis pas, quand je vois la lune ramener les vingt jours ; car les échéances approchent. Enfant, allume la lampe, et apporte mon registre, pour que, l'ayant en main, je lise à combien de gens je dois, et que je suppute les intérêts.(vers 20) Voyons, que dois-je ? Douze mines à Pasias. Pourquoi douze mines à Pasias ? Pourquoi ai-je fait cet emprunt ? Parce que j'ai acheté Coppatias. Malheureux que je suis, pourquoi n'ai-je pas eu plutôt l'œil fendu par une
        pierre !
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