(ΣΤΡΕΨΙΑΔΗΣ)

vers 1 - 3

ο ο·

Ζεῦ βασιλεῦ, τ χρῆμα τν νυκτῶν σον·

πραντον. Οὐδέποθ᾿ μρα γενήσεται ;

 

vers 4 - 5

Κα μν πλαι γ᾿ λεκτρυνος κουσ᾿ γ.

Ο δ᾿ οἰκέται ῥέγκουσιν. λλ᾿ οὐκ ν πρὸ τοῦ.

 

 

vers 6 - 7

πλοιο δτ᾿, πλεμε, πολλῶν οὕνεκα,

τ᾿ οὐδὲ κολάσ᾿ ξεστ μοι τοὺς οἰκέτας.

 

 

vers 8 - 10

λλ᾿ οὐδ᾿ χρηστὸς οὑτοσὶ νεανίας

γερεται τς νυκτός, λλ πρδεται

ν πντε σισύραις γκεκορδυλημνος.

 

 

vers 11

λλ᾿ ε δοκεῖ, ῥέγκωμεν γκεκαλυμμνοι.

(STREPSIADE) :

vers 1 - 3

Iou ! Iou !

O souverain Zeus, quelle chose à n'en pas finir que les nuits ! Le jour ne viendra donc pas ?

vers 4 - 5

Et il y a déjà longtemps que j'ai entendu le coq ; et mes esclaves dorment encore. Cela ne serait pas arrivé autrefois.

vers 6 - 7

Maudite sois-tu, ô guerre, pour toutes sortes de raisons, mais surtout parce qu'il ne m'est pas permis de châtier mes esclaves !

vers 8 - 10

Et ce bon jeune homme, qui ne se réveille pas de la nuit ! Non, il pète, empaqueté dans ses cinq couvertures.

vers 11

Eh bien, si bon nous semble, ronflons dans notre enveloppe.