ARISTOPHANE, Les Nuées, vv. 358 - 563

Les mots en gras s'adressent à Socrate...

(ΧΟΡΟΣ) Χαῖρ᾿, ὦ πρεσβῦτα παλαιογενές, θηρατὰ λόγων φιλομούσων.
Σύ τε, λεπτοτάτων λήρων ἱερεῦ, φράζε πρὸς ἡμᾶς ὅτι χρῄζεις·
οὐ γὰρ ἂν ἄλλῳ γ᾿ὑπακούσαιμεν τῶν νῦν μετεωροσοφιστῶν
πλὴν ἢ Προδίκῳ, τῷ μὲν σοφίας καὶ γνώμης οὕνεκα, σοὶ δὲ
ὅτι βρενθύει τ᾿ἐν ταῖσιν ὁδοῖς καὶ τὠφθαλμὼ παραβάλλεις
κἀνυπόδητος κακὰ πόλλ᾿ἀνέχει κἀφ᾿ἡμῖν σεμνοπροσωπεῖς.
(LE CHOEUR) Salut, vieillard des anciens jours, pourchasseur des études chères aux Muses ; et toi, prêtre des plus subtiles niaiseries, dis-nous ce que tu désires. Car nous ne prêtons l'oreille à aucun des sophistes égarés dans les nuages, si ce n'est à Prodicos, à cause de sa sagesse et de son bon sens, et à toi, à cause de ta démarche fière dans les rues, ton regard dédaigneux, tes pieds nus, ta patience à supporter nombre de maux, et l'air de gravité que tu tiens de nous.

 

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