Itinéraire de lecture :
Jules César,
Commentarii De Bello Gallico , VII

 

vocabulaire texte 2 : [ 7, 4 ] IV

 

 

obses, idis, m. : l'otage

impero, as, are : 1) commander, exiger. 2) ( + dat. ) commander à 3) intr. exercer un commandement.

equitatus, us, m. : cavalerie

imperium, ii, n. : 1) ordre 2) commandement en chef 3) pouvoir suprême, autorité 4) emprise, domination. summa imperii : commandement suprême.

Les magistrats supérieurs seuls ( consul, préteur, dictateur ) jouissaient de l'imperium. Celui-ci comprenait le droit de lever et de commander des armées, de convoquer les assemblées du peuple, le Sénat, etc. Le symbole de l'imperium, ce sont les licteurs qui marchent devant le magistrat, en file indienne.

tormentum, i, n. : 1) machine de guerre avec laquelle on lançait des projectiles divers, tels que pierres, poutres ou traits. 2) torture.

Les anciens distinguaient catapultes, balistes et scorpions, mais il est assez facile de se représenter d'après leurs indications le mécanisme exact de cette sorte d'artillerie. Le projectile était projeté par la détente d'un ou deux bras fixés et tordus ( torqueo = tordre ) dans un faisceau de tendons ou de crin. La catapulte lançait des traits à 1000 ou 1200 pieds; la baliste projetait des poutres ou des pierres sous un angle de 45° à 150 ou 200 mètres. Le scorpion était une catapulte plus petite.

poena, ae, f. : punition, châtiment, sanction. poenas dare, solvere : être puni. poenas exigere, petere ab aliquo : punir.

Les punitions, tant chez les Romains que chez les Gaulois sont sévères. Le général romain a droit de vie et de mort sur ses soldats.

DOCUMENT. - La discipline dans la légion romaine, d'après l'historien grec Polybe.

La principale punition est la bastonnade. Le tribun prend un bâton. Il se contente d'en effleurer le condamné. Mais ensuite défilent tous les légionnaires, qui le frappent à coups de bâtons ou lui jettent des pierres. En général, il meurt sur place. S'il en réchappe, il n'est pas sauvé pour cela. Il ne peut plus rentrer chez lui où nul n'oserait le recevoir. C'est un homme fini. La bastonnade est infligée à la sentinelle qui a manqué de vigilance, aux voleurs, aux faux témoins, à ceux qui se sont vantés d'un exploit imaginaire pour obtenir une récompense, au lâche qui a abandonné son poste ou jeté ses armes au milieu de la mêlée... Si plusieurs hommes se sont rendus coupables de la même faute ou si une troupe entière a lâché pied, on a recours à un châtiment terrible. Les coupables sont réprimandés, puis on tire au sort un homme sur dix auquel est infligé la bastonnade. Les autres ne reçoivent plus que de l'orge au lieu de blé et sont envoyés bivouaquer en dehors du camp, en dehors donc de toute protection.

 

 

 

|Menu | objectifs | textes | vocabulaire | grammaire | documentation | activités | scénario | boîte à outils | forum | conseils|

Editeur de la leçon : S. Van Esch Responsables : FR LOG : F. Charlon - J.-L. Langon - BE GLOR & ITINERA-HODOI : P.-A. Deproost - A. Meurant
BE Ingénierie NTIC (TICE) : B. Maroutaeff - C. Ruell - J. Schumacher

Adresse de contact : J. Schumacher
Fureteurs appropriés: Internet Explorer 6.0 & sup.; Netscape 7.0 & sup.; Firefox 0.9 & sup.; ...
Dernière mise à jour : 05 mars 2005