Itinéraire de lecture :
Jules César,
Commentarii De Bello Gallico , VII

 

vocabulaire texte 7 : [7, 89 ] LXXXIX

 

fortuna, ae, f. : ( racine de fors : chance, hasard ) :fortune ( divinité ) et bonne ou mauvaise fortune, sort, destin, puis uniquement bonne fortune, chance, bonheur.Au pl. fortunae = dons de la fortune, richesses.

legatus, i, m. : ce mot se rattache à lex, legis, f. : loi, obligation écrite et promulguée. D'où legatus : fondé de pouvoir, chargé réglementairement d'une fonction. Par suite : 1) ambassadeur, envoyé, député. 2) lieutenant, assesseur du général.

Le général a au-dessous de lui deux ou trois légats, sortes d'aides de camp, choisis par lui ou désignés par le Sénat. legatus propraetore : légat propréteur. Le premier des légats de César ( qui en eut jusqu'à dix ) avait rang de préteur. Labiénus fut le plus célèbre. Il pouvait remplacer César en cas d'absence ou dans certaines campagnes. legatos mittere : envoyer une ambassade.

princeps, ipis, n. m. et adj. : 1) qui occupe le premier rang, premier en dignité, en considération.2) chef

principes civitatis : les premiers, les notables de la cité

principes : désigne les soldats qui combattent au second rang après les hastati et les triarii.


munitio, ionis, f. : ouvrage de fortification, retranchement, ligne fortifiée.

dux, ducis, m. : 1) guide ( celui qui conduit ) 2) général, chef, celui qui dirige l'armée.

Général en chef, proclamé imperator s'il avait remporté une grande victoire, il possédait l'imperium, c'est-à-dire, outre le commandement militaire, le droit de lever des troupes, de nommer des officiers, de châtier les soldats. Son insigne était le paludamentum, manteau écarlate.

exercitus, us, m. : armée.

L'ensemble des citoyens romains étaient tenus au service militaire et pouvait çetre appelé à servir. Jusqu'à Marius, il n'y avait pas d'armée permanente. L'appel n'a lieu qu'en cas de guerre. Le tirage au sort fournit les contingents nécessaires. Les mobilisables sont juniores de 17 à 46 ans, puis seniores jusqu'à 60 ans. A partir de Marius, on accepte dans l'armée les proletarii. Les engagements volontaires se multiplient. L'armée devient permanente. L'armée de César comprenait aussi ( ou englobait dans la suite ) des musiciens ( tubicines = trompettes ), des ordonnances ( calones ), esclaves au service d'officiers, des valets d'écurie ( muliones ) pour les bêtes de somme, des espions ( speculatores ) au service du général, des interprètes, des vivandiers ou des marchands qui achetaient aux soldats du butin ou leur vendaient un complément de nourriture.

 

 

 

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Dernière mise à jour : 05 mars 2005