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Avant de commencer, il est possible de demander aux élèves une recherche rapide sur Tite-Live, les guerres puniques, Hannibal, Scipion... : ils s'apercevront rapidement que ces sujets font l'objet de nombreux sites et ne constituent pas un simple prétexte à un cours de latin...
Ils rencontreront inévitablement (sinon, il faudra les aiguiller) le Cours de P.-A. Deproost et " L'Encyclopédie livienne" : deux monuments qui leur feront prendre conscience du fait que le sujet qui leur est proposé a suscité l'intérêt d'éminents scientifiques et qu'il est au programme d'étudiants d'université (qui sont eux-mêmes capables de belles productions).
- Le sujet abordé se prête particulièrement bien aux exposés ; on peut proposer aux élèves les sujets suivants :
- Carthage
- L'armée romaine
- La flotte romaine
- L'armée punique
- Les éléphants dans la guerre
- Les batailles : stratégie militaire
- La première guerre
- La guerre des mercenaires
- La deuxième guerre
- La troisième guerre
- Hannibal
- Scipion
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Il peut être motivant d'inviter les élèves à préparer des exercices du type choix multiple (cf. la boîte à outils, § 60) qu'ils pourront proposer à leurs camarades à la suite de leur exposé. Ceux-ci, prévenus à l'avance auront pris des notes. Eventuellement, ces exercices peuvent aussi constituer une évaluation au cours suivant.
- Des recherches personnelles, pouvant faire l'objet de dossiers, sont par ailleurs proposées dans la page activités.
- Pour entrer dans les textes, le plus simple semble de commencer par les "puzzles" qui permettent de parcourir le texte en "petit latin" pour en prendre connaissance (ou de créer les "puzzles" quand ils n'ont pas été faits, ce qui constitue une démarche plus active, déconseillée cependant pour une toute première approche), puis de répondre aux questions d'analyse et enfin de pratiquer les différentes activités proposées autour du vocabulaire et de la grammaire.
- La traduction mise en regard des textes, tirée d'une édition du début du XXe siècle, n'est donnée que pour aider à la lecture : on ne peut qu'inciter les élèves à concevoir leur propre traduction et, même, organiser pour cela des petits concours de la "meilleure" traduction (à définir avant...).
- Les textes retenus étant de longueur et de difficulté inégales (les trois premiers sont assez simples, les trois derniers plus ardus), il peut être judicieux de les alterner : étudier, par exemple, le portrait d'Hannibal (texte 1), puis celui de Scipion (texte 4).
- Comme il a été précisé dans l'exposé des objectifs, il est toujours intéressant et formateur pour un élève de fabriquer son propre outil de travail (ou, mieux, celui de ses camarades...) : créer les "mots croisés" demande plus de rigueur et de réflexion que compléter les cases préparées (en effet, le "créateur" ne dispose pas d'indices quand il saisit les définitions !). Ainsi, il est proposé dans la page activités de créer soi-même des exercices ; mais il serait bon aussi de faire construire aux élèves la liste de vocabulaire qu'ils auront à mémoriser ; une telle liste doit en effet être adaptée à la classe et au moment de l'année et les élèves doivent en saisir toute la nécessité.
- Selon les capacités des élèves, on peut leur demander de travailler sur les textes complémentaires, c'est-à-dire créer des exercices, imaginer des questions d'analyse... autour des textes fournis dans les documents. Il faut rappeler que les leçons d'Hélios permettent un travail adapté à chaque élève ; il est donc possible de permettre à quelques élèves plus lents de travailler davantage les "textes imposés", tandis que de plus rapides abordent d'autres textes. L'idéal serait qu'ensuite ils fassent profiter les premiers de leur travail...
- Enfin, chaque texte est accompagné d'une introduction, non d'une conclusion : en effet, il semble préférable de faire composer celle-ci par les élèves après l'étude du texte, les questions d'analyse fournissant de bonnes pistes pour cela.
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