ARISTOPHANE  Les Nuées

« Quel père ! Quel fils  ! »

ΝΕΦΕΛΑΙ, vers 1 à 41

 

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PROPOS D' ARISTOTE SUR LA COMEDIE

 

 

Aristote, Poétique, livre I, chapitre 2, 1448 a

 

ν ατ δ τ διαφορᾷ καὶ τραγῳδία πρὸς τν κωμῳδίαν διέστηκεν· μν γὰρ χείρους δ βελτίους μιμεῖσθαι βούλεται τν νῦν.

La même différence sépare la tragédie et la comédie. Celle-ci tend à imiter des êtres pires ; celle-là des êtres meilleurs que ceux de la réalité actuelle.

 

Aristote, Poétique, livre I, chapitre 5, 1449 b

 

[5] δ κωμῳδία ἐστὶν ὥσπερ εἴπομεν μίμησις φαυλοτέρων μέν, οὐ μέντοι κατὰ πᾶσαν κακίαν, ἀλλὰ τοῦ αἰσχροῦ ἐστι τ γελοῖον μόριον. Τὸ γὰρ γελοῖόν ἐστιν ἁμάρτημά τι καὶ αἶσχος ἀνώδυνον καὶ οὐ φθαρτικόν, οἷον εὐθὺς τ γελοῖον πρόσωπον αἰσχρόν τι καὶ διεστραμμένον ἄνευ ὀδύνης.

[5] CHAPITRE V 1. La comédie, nous l'avons dit déjà, est une imitation de ce qui est plus mauvais (que la réalité), et non pas en tout genre de vice, mais plutôt une imitation de ce qui est laid, dont une partie est le ridicule. En effet, le ridicule a pour cause une faute et une laideur non accompagnées de souffrance et non pernicieuses : par exemple, on rit tout d'abord à la vue d'un visage laid et déformé, sans que celui qui le porte en soutire.


Responsable pédagogique et contact FR : G. Cherqui

Auteur et éditrice de la leçon : V. Mestre Gibaud

Dernière mise à jour : 8 mai 2006