ARISTOPHANE  Les Nuées

« Quel père ! Quel fils  ! »

ΝΕΦΕΛΑΙ, vers 1 à 41

 

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INDICATIONS SUR LE JEU DE SCENE AVANT L'EXPOSITION

tiré d'Extraits d'Aristophane et Ménandre, par louis Bodin et Paul Mazon, éditions classiques Hachette, Paris, 1904

Au fond du théâtre, d'un côté la maison de Socrate, toute petite et de chétive apparence, de l'autre la maison de Strepsiade. Un artifice scénique laisse voir l'intérieur de cette dernière. Comme accessoires, des lits, une armoire, une lampe. Des esclaves sont couchés et ronflent paisiblement, Philippide dort, roulé dans ses couvertures : Strepsiade s'agite dans son lit. Le pauvre homme n'a pas dormi de la nuit : il songe à la fin du mois approche, que sa caisse est vide, qu'il ne pourra payer les dettes qu'il a contractées pour son fils, et, tandis que celui-ci rêve de chevaux et de courses, il fait un retour mélancolique sur sa pauvre existence et cherche un moyen de se tirer d'embarras.


Responsable pédagogique et contact FR : G. Cherqui

Auteur et éditrice de la leçon : V. Mestre Gibaud

Dernière mise à jour : 8 mai 2006